Salut !
comme la plupart d'entre vous le sait, l'Israël et, pire encore, les Palestiniens de Gaza vivent les moments difficiles il y a déjà plus qu'une semaine...
Je dis bien les deux, parce que pour le conflit il faut deux.
J'écrivais pas les postes ce dernier temps et je ne donnais pas des nouvelles, parce que je ne me sentais pas écrire quoi qu'en soit.
Je tiens juste à (vous) dire que je vais bien, que je suis loin de tout ça, ou je fais semblent l'être, pour étouffer la peur et la honte.
D'ailleurs c'est bien la honte.
Je ne vais pas aller dans la discussion politique ni dans la propagande (d'un côté ni de l'autre).
Je tiens juste dire une chose :
J'ai survécu les situations similaires.
Plusieurs fois.
Je me toujours rappelle de cet sentiment d'une mélange de peur, courage, désespérément, faiblesse, fierté, honte, attente, vide, beaucoup de vide - des étages en magasins vide, du frigo vide, des rues vides, des visages vides...
Et qu'est ce que "on" gagne à la fin ? ni la guère, ni la vie, ni le pain, ni le sourire.
La vie n'a pas de prix, ce que le monde (halo le monde !) semble-il a oublié, car ici, la vie se donne et se prend comme le "bonjour, ça va"
Et bah, ça va pas.
Zdravo!
Kao što većina vas već zna, ili nazire, Izrael i još više Palestinjani Gaze žive teške momente više od nedelju dana.
Obe strane kažem, jer za konflikt ipak treba dvoje.
Poslednjih dana nisam ništa ni pisala, niti objavljivala na blogu jer se nisam ni osećala spremna niti voljna bilo šta pisati.
A sada to činim jer bih želela samo da kažem da sam dobro, da sam daleko od vatrenog pojasa Gaze, ili bar mentalno pokušavam da se odaljim kako bih ugušila strah i sramotu...
A sramota je.
Ja ovde ne mogu niti želim ulaziti u diskusiju ko-je-koga.
A i ko sam ja da bilo šta (na)dodam, kad smo se i mi u istom koritu valjali...
Više puta.
Sva ta kaljuga straha, hrabrosti, očaja, slabosti, ponosa, sramote, čekanja, i praznine. Puno, puno praznine - praznih rafova radnji, praznog frižidera, praznih ulica, praznih lica...
Sve smo ispraznili što smo mogli, i džepove i suze. I šta smo na kraju dobili? ni rat, ni život, ni hleb, ni hvala.
A život je jedan. I život nema cenu. A svet to izgleda kao da je zaboravio, jer ovde, život ne vredi ni kusura od žvake, nego eto, dođe, ode, kao dobar dan.
A dobar dan nikako da svane.
Salut ma grande, comment vas-tu ?
RépondreSupprimerDésolés de pas t'avoir demandé de nouvelles plus tôt mais en Norvège - microcosme nationaliste attaché à son pétrole - difficile de tomber sur l'information. Même la coupe du monde est passée complètement inaperçue, alors une petite guerre...
Ce doit être des sentiments très difficiles à remuer une nouvelle fois...
Je n'ai pas cette expérience mais j'espère que tu sais qu'on est là pour toi (même si pas là)...
A quand un petit skype ?
On t'embrasse.
Colé, Francis